Les abeilles font partie des créatures les plus précieuses
car elles jouent un rôle clé dans l’épanouissement de la nature.
Elles sont malheureusement menacées par l’urbanisation, l’agriculture industrielle et le changement climatique, certaines espèces frôlant carrément l’extinction.
Elles sont malheureusement menacées par l’urbanisation, l’agriculture industrielle et le changement climatique, certaines espèces frôlant carrément l’extinction.
Tout n’est cependant pas noir car il arrive que de bonnes
nouvelles inattendues ravivent l’espoir chez les défenseurs de la nature.
C’est ce qui est arrivé en France, dans le département de la Drôme : une espèce d’abeilles que tous pensaient avoir disparu du territoire est de nouveau réapparue, près de 5 décennies plus tard.
C’est ce qui est arrivé en France, dans le département de la Drôme : une espèce d’abeilles que tous pensaient avoir disparu du territoire est de nouveau réapparue, près de 5 décennies plus tard.
Il s’agit de l’abeille maçonne des hangars, aussi connue
sous le nom de chalicodome des hangars. Alors que tous ne s’y attendaient pas
du tout, des experts ont retrouvé des colonies entières de ces petites
créatures dans le pays Diois.
C’est Philippe Haeringer, un géographe retraité qui a fait
l’incroyable découverte dans le petit village de Saint-Roman, à une dizaine de
kilomètres au sud-est de Die. Il a trouvé plusieurs nids d’abeille maçonne des
hangars sous le toit d’un transformateur électrique.
Il s’agit d’une découverte vraiment importante car comme
l’explique Philippe Haeringer : « Cela va à contre-courant des alarmes qu’on
reçoit sur la disparition des abeilles et de toutes les espèces qui butinent.
Ça redonne du courage. »
Le géographe n’est pas le seul à qui la réapparition de
l’abeille maçonne des hangars a redonné courage.
Vincent Albouy, ancien attaché au Muséum national d’histoire naturelle et actuel coordinateur d’une étude sur les abeilles mellifères sauvages à l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), s’est également déclaré ému par la découverte : « Quand j’ai vu les nids, j’ai ressenti une certaine émotion.
Ça m’a aussi fait beaucoup de bien parce qu’on accumulait les mauvaises nouvelles pour les insectes depuis des années. »
Vincent Albouy, ancien attaché au Muséum national d’histoire naturelle et actuel coordinateur d’une étude sur les abeilles mellifères sauvages à l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), s’est également déclaré ému par la découverte : « Quand j’ai vu les nids, j’ai ressenti une certaine émotion.
Ça m’a aussi fait beaucoup de bien parce qu’on accumulait les mauvaises nouvelles pour les insectes depuis des années. »
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