Vos impressions et avis sont les bienvenus.
Le blog de Gilles Louis, Veilleur d'Abeilles. Ruche d'informations sur le monde des abeilles. Yoga des abeilles. Pratiques chamaniques "La Voie du Pollen". Une rubrique dédiée à la santé et à la réalisation de synergies avec les produits de la ruche. Des test de matériel d'apiculture, des idées de construction de ruches et d’hôtels pour abeilles. Des photos d'abeilles incroyables... Et bien d'autres articles pour vous emmener au Cœur du monde fascinant des abeilles, des bourdons et du miel.
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dimanche 16 février 2020
Réflexion sur un Fond sonore pour la ruche lit de méditation
Réflexion dominicale sur un fond sonore à fréquences thérapeutiques pour diffuser dans la ruche lit de méditation.
Vos impressions et avis sont les bienvenus.
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samedi 8 février 2020
Transfert ruchette Dadant en Layens 20 cadres ancienne
Je vais recevoir 2 essaims d'abeilles noires Bretonnes en ruchette Dadant.
Ayant fait le choix des ruches Layens car la hauteur des cadres me semble mieux correspondre au besoin des abeilles et que c'est une ruche horizontale abordable économiquement et techniquement.
Je la trouve également très évolutive et adaptable à pas mal de situations très différentes.
Je vais donc construire 2 Layens 25 cadres et m'inspirer de la méthode de Fred Soulat pour le transfert en douceur.
Ensuite ces 2 Layens 25 cadres serviront de base à mon lit d'abeille pour la méditation et l'apithèrapie par les fréquences des abeilles...
J'ai modifié une hausse dadant adaptable sur Layens, c'est aussi une formule, mais verticale.
Peut être que je testerai les 2 systèmes ? je verrai en fonction de l'inspiration au moment de l'opération...
Merci Fred pour tes inspirations.
Ayant fait le choix des ruches Layens car la hauteur des cadres me semble mieux correspondre au besoin des abeilles et que c'est une ruche horizontale abordable économiquement et techniquement.
Je la trouve également très évolutive et adaptable à pas mal de situations très différentes.
Je vais donc construire 2 Layens 25 cadres et m'inspirer de la méthode de Fred Soulat pour le transfert en douceur.
Ensuite ces 2 Layens 25 cadres serviront de base à mon lit d'abeille pour la méditation et l'apithèrapie par les fréquences des abeilles...
J'ai modifié une hausse dadant adaptable sur Layens, c'est aussi une formule, mais verticale.
Peut être que je testerai les 2 systèmes ? je verrai en fonction de l'inspiration au moment de l'opération...
Merci Fred pour tes inspirations.
samedi 1 février 2020
LA BIODIVERSITÉ EN APICULTURE & PROTOCOLE APICULTURE VIVANTE
Une loi simple: une abeille locale unique pour un modèle
apicole adapté.
L´écosystème ordonne le modèle apicole adapté à la
sous-espèce locale (90 millions d’années d’évolution).
C´est le biotope de l´abeille qui décide des techniques
apicoles pouvant être appliquées.
Ces techniques sont déterminées à partir d´études sur la
biométrie, la taille des cellules, la dimension des ruches, les biorythmes, la
régulation de la thermie, la chronobiologie de l´environnement…
Or en ne respectant plus les besoins biologiques des sous-espèces,
l´apiculture dite conventionnelle impose aux apiculteurs des pratiques
contraires à la vie de la colonie et de l’abeille.
Ces pratiques
dénaturent l´essence des produits de la ruche et participent à la mortalité des
colonies par :
Une augmentation du stress des abeilles (sous-insémination,
sur-récolte, nourrissement, cheptel trop important sur une zone de butinage…).
Une fragilisation du système immunitaire de l’abeille et la
contraction de maladies (dimensions des ruches, mixité des « sous-espèces »
inadaptée…).
Des traitements de synthèse, des matériaux non appropriés
mais aussi par la rémanence des molécules chimiques imposées.
Pourquoi est-il fondamental d´opérer selon les lois de la
nature ?
Tout projet en apiculture qui greffe un modèle et des
pratiques apicoles exogènes à l’écosystème est à terme voué à l’échec. Il
interfèrera sur les abeilles et la flore locales et aura des conséquences
négatives sur les deux.
Les colonies sont extrêmement liées à leur biotope, elles en
tirent leur substance et permettent à celui-ci sa pérennité.
Les experts de l´AEAV sont toujours partis de l´étude du
biotope de l´abeille pour ensuite mettre en place le modèle apicole
correspondant aux spécificités de la sous-espèce.
Depuis 1980, les experts de l´AEAV ont étudié et travaillé
avec les sous-espèces suivantes :
L´abeille scutellata au Rwanda.
L´abeille adansonii au Burkina Faso et au Cameroun.
L´abeille melipona beecheii à Cuba et au Mexique.
Les différents écotypes des sous-espèces locales européennes.
PROTOCOLE APICULTURE VIVANTE
L’AEAV prône une apiculture « vivante » respectant au plus
près l’insecte, la colonie, son biotope et son écosystème.
La spécificité de l´AEAV est de proposer un protocole
assurant la mise en place d’une méthode complète qui permet un enseignement
simple et clair de l’apiculture.
Le cœur de ce
protocole :
Travailler exclusivement avec les sous-espèces d’abeilles
locales propres à chaque écosystème: refus total d´importer des sous-espèces
d’autres pays ou même d’insémination artificielle, véritable viol de la reine.
Appliquer des techniques apicoles conformes à la biologie
des sous-espèces locales: utilisation de ruches proportionnées à la taille de
la sous-espèce, au développement de l’essaim puis de la colonie.
Ces éléments sont les principes fondamentaux d’une
apiculture vivante mais d´autres principes sont à respecter.
Tenir compte du potentiel utile de butinage (PUB) pour ne
pas saturer l’espace d’abeilles qui pourraient se retrouver en trop grand
nombre.
Laisser des réserves en suffisance pour ne pas mettre en
souffrance l’abeille durant les périodes de disettes.
Ne pas pratiquer la transhumance sauf sur de courtes
distances pour déplacer des colonies et les répartir au mieux.
Le respect du rythme biologique des abeilles tout au long du
cycle annuel.
La non-introduction de cires étrangères à l´exploitation.
Le protocole d´apiculture vivante s´ajoute aux grands
principes de l´apiculture biologique et au respect de son cahier des charges
dont les éléments fondamentaux sont :
Le contrôle de la qualité des zones de butinage.
Le nourrissement exclusif au miel.
L´utilisation de matériaux naturels et de produits
biologiques lors de l´ensemble des étapes (construction et protection des
ruches, extraction, conditionnement, stockage du miel).
Une prophylaxie et des soins vétérinaires conformes à la
certification biologique.
Le respect des normes de qualité relatives aux produits de
la ruche et en particulier leur température de traitement.
Le respect de ce protocole assure une qualité optimale des
produits de la ruchetant sur le plan organoleptique (conservation des huiles
essentielles) que sur celui de la composition chimique mais aussi dans le
respect des énergies d´harmonie que les abeilles insufflent à leur
production.Des produits de la ruche de qualité sont le premier corollaire à une
bonne santé et à un bien-être général des abeilles.
L’apiculture vivante tire son enseignement du passé mais
elle est résolument moderne et tournée vers un avenir conscient des valeurs de
chaque maillon de la vie et en particulier de ce que représente les abeilles.
L’harmonie avec la nature n’est pas au détriment du financier.
Pourquoi l’apiculture vivante est rentable malgré une
différence significative de récolte (1/3 de moins par an en moyenne sur dix
ans)?
En voici les
différents points:
Le prix de vente du miel au kilo.
Le temps consacré à une ruche.
L´absence de nourrissement.
L’absence du coût des transhumances.
L’absence d’investissement de mielleries.
Le différentiel du coût d’exploitation.
Le différentiel des heures de travail par kilo de miel
récolté sans parler de la qualité de la relation à l’abeille qui n’a pas de
prix.
La diminution des pertes de colonies.
La diminution pour ne pas dire l’absence de traitements
chimiques même ceux obligatoires.
Tous ces paramètres mis bout à bout montrent qu’au-delà de
l’harmonie qu’elle engendre,
l’apiculture vivante n’est pas, comme certains voudraient la confiner,
une apiculture de rêveur mais tout au contraire une apiculture rentable.
mardi 7 janvier 2020
Pourquoi choisir l’abeille Carnica ? La carniolienne, ou apis mellifera carnica
L’abeille carniolienne (Apis mellifera carnica)
La carniolienne, ou apis mellifera carnica, est l’une des quatre races d’abeilles à miel. Elle est appelée parfois l’italienne grise, de par sa grande ressemblance avec l’abeille italienne.
Pourquoi choisir l’abeille
Carnica?
La meilleure abeille ne sera pas
la même pour tout le monde.
Il nous faut trouver celle qui convient, à notre environnement, à notre apiculture.
On trouve en la Carnica une abeille bien sélectionnée, particulièrement en pays Germanophone, et une large population. J’y trouve une abeille douce, propre, agréable à travailler, rustique, dynamique, et à fort instinct d’amassage.
Il nous faut trouver celle qui convient, à notre environnement, à notre apiculture.
On trouve en la Carnica une abeille bien sélectionnée, particulièrement en pays Germanophone, et une large population. J’y trouve une abeille douce, propre, agréable à travailler, rustique, dynamique, et à fort instinct d’amassage.
Il s’agit d’une abeille alpine
apparenté à la famille des linguistica, on l’appèle parfois l’italienne grise.
Elle a d’ailleurs hérité de la douceur, tenue au cadre, prolificité et longueur
de langue de ses cousines italiennes.
Mais son berceau est en Slovénie, et son aire de répartition naturelle est en zone alpine semi-continentale d’Europe Centrale / de l’Est.
Mais son berceau est en Slovénie, et son aire de répartition naturelle est en zone alpine semi-continentale d’Europe Centrale / de l’Est.
Son contexte naturel, elle vie
avec des hivers longs et froids, des été chauds et secs, des variations brusques
et marquées, des périodes de miellée restreintes et intenses.
Elle est donc naturellement adaptée aux conditions extrêmes, aux variations météorologiques brusques, et aux miellées forestières.
Elle est donc naturellement adaptée aux conditions extrêmes, aux variations météorologiques brusques, et aux miellées forestières.
La stratégie des colonies carnioliennes est d’hiverner en petites
populations
- pour économiser les provisions au cours des longs hivers
- un fort dynamisme - pour compenser les saisons ramassées
- un essaimage précoce, pour avoir le temps de reconstituer la population et pouvoir tout de même profiter de la miellée estivale
- un fort instinct d’amassage, pour profiter au mieux des miellées courtes. Elles sont prévoyantes, gardant volontiers une belle couronne de provisions sous les têtes de cadre.
Comme les abeilles rustiques, elles parient aussi sur les performances des individus plutôt que sur la taille des populations : durée de vie, puissance de vol et instinct d’amassage.
Moins de bouches à nourrir pendant les disettes, et moins de place pour la reproduction du varroa.
- pour économiser les provisions au cours des longs hivers
- un fort dynamisme - pour compenser les saisons ramassées
- un essaimage précoce, pour avoir le temps de reconstituer la population et pouvoir tout de même profiter de la miellée estivale
- un fort instinct d’amassage, pour profiter au mieux des miellées courtes. Elles sont prévoyantes, gardant volontiers une belle couronne de provisions sous les têtes de cadre.
Comme les abeilles rustiques, elles parient aussi sur les performances des individus plutôt que sur la taille des populations : durée de vie, puissance de vol et instinct d’amassage.
Moins de bouches à nourrir pendant les disettes, et moins de place pour la reproduction du varroa.
Sa stratégie dynamique convient à mon contexte, et mon mode de travail
:
Douce et bonne éleveuse, elle se prête bien aux activités d’élevage.
Dynamique et prolifique, elle permet de combiner prélèvements de couvain, ou d’abeilles, et récolte de miel.
Prudente, elle est relativement autonome en inter-miellée.
Amasseuses, elle se montre généreusement reconnaissante pour nos bons soins.
En hiver, dans le Jura, elle fait un vrais arrêt de pondre, ce qui permet de bien traiter varroa.
Douce et bonne éleveuse, elle se prête bien aux activités d’élevage.
Dynamique et prolifique, elle permet de combiner prélèvements de couvain, ou d’abeilles, et récolte de miel.
Prudente, elle est relativement autonome en inter-miellée.
Amasseuses, elle se montre généreusement reconnaissante pour nos bons soins.
En hiver, dans le Jura, elle fait un vrais arrêt de pondre, ce qui permet de bien traiter varroa.
C’est une abeille qui convient
donc bien dans le paysage apicole moderne, où il faut pouvoir combiner hygiène,
développement ou reconstitution du cheptel, et récolte de miel.
Elle a effectivement un peu plus
tendance à l’essaimage que d’autres lignées - encore que de gros progrès ont
été fait sur les bonnes sélections, par rapport à la carniolienne « de pays »
.
Un suivi des colonies et des interventions adaptées permettent cependant le développement de colonies puissantes avec un faible taux d’essaimage.
(J’ai généralement 5 à 10%, avec du colza dans le paysage)
Enfin, si on passe un peu plus de temps au printemps à contrôler l’essaimage, on s’y retrouve rapidement en été, alors que les lignées à très forte population subissent vite la disette.
Quentin Wauquiez, apiculteur et éleveur de Carnica dans le Jura. LE BAL DES ABEILLES
.
Un suivi des colonies et des interventions adaptées permettent cependant le développement de colonies puissantes avec un faible taux d’essaimage.
(J’ai généralement 5 à 10%, avec du colza dans le paysage)
Enfin, si on passe un peu plus de temps au printemps à contrôler l’essaimage, on s’y retrouve rapidement en été, alors que les lignées à très forte population subissent vite la disette.
Quentin Wauquiez, apiculteur et éleveur de Carnica dans le Jura. LE BAL DES ABEILLES
DESCRIPTIF:
Originaire de la péninsule balkanique, et plus précisément de la Slovénie, la carniolienne est une abeille très présente en Europe. Elle est très appréciée des apiculteurs pour ses nombreuses qualités.

Morphologie
L’abeille carniolienne se reconnait à certains caractères morphologiques, tels que :
- La couleur : grise (à cuivrée), d’où le nom d’abeille grise.
- La taille : grande, comme l’abeille noire de l’Europe de l’Ouest
- L’abdomen : élancé, avec des bandes pileuses de couleur grise
- Les jambes : longues
- Les ailes : plus grandes que celles des autres écotypes
- La pilosité : velue, avec des poils très courts
- La langue : très longue : 6.5 à 6.7 mm
- L’index cubital : très élevé
Caractéristiques de l’abeille carniolinenne
Classée deuxième à l’échelle mondiale, l’abeille carniolienne a séduit un grand nombre d’apiculteurs.
Ses qualités
- Production du miel : la carnica produit beaucoup de miel.
- Caractère : une abeille douce qui pique rarement, ce qui facilite son élevage même dans les zones urbaines.
- Sens de l’orientation : l’abeille grise n’a aucun mal à s’orienter et à retrouver son chemin.
- Durée de vie : la butineuse grise vit entre 4 et 9 jours de plus que les abeilles des autres races
- Operculation des alvéoles : elle excelle dans cette tâche, surtout en hiver.
- Entretien de la ruche : le nid de l’abeille grise est souvent bien propre.
- Résistance : la carniolienne résiste bien à certaines maladies du couvain, telles que la loque européenne.
- Capacité à s’adapter à différents climats et reliefs : Elle peut être élevée aussi bien en régions montagneuses qu’en zones urbaines. Elle supporte bien les très basses températures, et peut rester jusqu’à 150 jours dans sa ruche, sans sortir.
- Gestion de l’essaim : l’abeille grise se montre très prévoyante. En cas de sécheresse prolongée (en été) ou face à un hiver rude, la reine en arrive même à interrompre sa ponte. Mais ensuite, sa population se développe et atteint rapidement celles des autres races.
- Consommation : en limitant sa population, la carnica consomme peu de nourriture. Elle peut même se contenter de la moitié de ses réserves.
- Précocité : l’abeille grise est connue pour être très précoce, ce qui lui a valu l’appellation d’abeille des miellées de printemps. Ses colonies se développent de manière intensive surtout au printemps.
- Prolificité : la reine grise est une abeille très prolifique.
- Butinage : avec longue langue, et sa capacité à s’adapter à différents climats et reliefs, l’abeille grise récolte beaucoup de nectar et de pollen.
Ses défauts
L’abeille carniolienne a aussi ses défauts.
- Elle bâtit mal ra ruche, ce qui peut nuire à la qualité de la colonie.
- Elle est très essaimeuse.
- Elle résiste mal à la nosémose et à l’acariose.
- Elle pille beaucoup, surtout en périodes de famine.
mercredi 1 janvier 2020
RECETTE SECRETE DE MON CANDY D'ABEILLE AU POLLEN
Pour aider les abeilles à survivre à l'hiver, j’ajoute un plateau de candy au pollen à leurs ruches à
l'automne.
Mon candy est composé de sucre, d'eau et de pollen riche en protéines et de miel de forêt, et il est placé au sommet de la ruche en hiver - prêt pour les abeilles si elles épuisent leurs réserves de miel.
Mon candy est composé de sucre, d'eau et de pollen riche en protéines et de miel de forêt, et il est placé au sommet de la ruche en hiver - prêt pour les abeilles si elles épuisent leurs réserves de miel.
750gr d'eau
4kg de sucre
chauffé à ébullition lente en remuant.
À environ 90 100°, la consistance devrait être atteinte.
4kg de sucre
chauffé à ébullition lente en remuant.
À environ 90 100°, la consistance devrait être atteinte.
Après avoir atteint la consistance des bonbons, le mélange
est retiré du feu.
Ajoutez à froid et remuez au pétrisseur (kitchennaid):
500gr de pollen riche en protéines
250 gr de miel de forêt
250gr de pain d’abeille broyé
10CL de vinaigre de cidre
Le rôle du vinaigre est de commencer l'inversion des sucres. Le saccharose du sucre blanc se "change" en glucose et en fructose. Ces deux sucres sont plus facilement assimilables par les abeilles.
Ajoutez à froid et remuez au pétrisseur (kitchennaid):
500gr de pollen riche en protéines
250 gr de miel de forêt
250gr de pain d’abeille broyé
10CL de vinaigre de cidre
Le rôle du vinaigre est de commencer l'inversion des sucres. Le saccharose du sucre blanc se "change" en glucose et en fructose. Ces deux sucres sont plus facilement assimilables par les abeilles.
J’ai choisi de mettre
le candy dans le côté profond d'un couvercle intérieur à deux faces.
En été, le côté peu profond du couvercle fait face vers le bas et il fonctionne comme une couverture intérieure typique.
Il y a un trou au centre qui peut être utilisé pour nourrir les abeilles de l'eau sucrée d'un pot.
Pendant l'hiver, le côté profond peut être utilisé comme moule pour contenir le candy au pollen d'abeille.
L'image ci-dessous montre le côté profond du couvercle intérieur prêt pour les bonbons (le pot et papier d’alu recouvre le trou central et empêche le bonbon de couler lorsqu'il est chaud).
En été, le côté peu profond du couvercle fait face vers le bas et il fonctionne comme une couverture intérieure typique.
Il y a un trou au centre qui peut être utilisé pour nourrir les abeilles de l'eau sucrée d'un pot.
Pendant l'hiver, le côté profond peut être utilisé comme moule pour contenir le candy au pollen d'abeille.
L'image ci-dessous montre le côté profond du couvercle intérieur prêt pour les bonbons (le pot et papier d’alu recouvre le trou central et empêche le bonbon de couler lorsqu'il est chaud).
Une fois le bonbon versé dans le couvercle intérieur, le
montage ne prend que quelques minutes.
Retirer l'ancien couvercle intérieur et repousser les
abeilles dans la ruche.
Placer le couvercle intérieur sur la ruche - le bonbon fait
face vers le bas et l'humidité de la ruche adoucit le bonbon pour que les
abeilles puissent le manger facilement.
Cela place les bonbons au sommet de la ruche, là où les abeilles en auront besoin si elles manquent de leur propre miel.
Cela place les bonbons au sommet de la ruche, là où les abeilles en auront besoin si elles manquent de leur propre miel.
jeudi 19 décembre 2019
L'Abeille et la Vie
Maurice Chaudière inspire la démarche de mon rucher Celte, voici ce qu'il dit:
Pour obéir au destin de son espèce, chaque individu doit d'abord s'accomplir et pour cela trouver dans son environnement immédiat les nutriments indispensables à son épanouissement. Il semblerait ainsi que chaque espèce ait identifié au sein de son écosystème la diversité des ressources dont elle serait, en quelque sorte, l'expression.
L'image de la ruche, individu multiple et solidaire s'il en est, illustre assez bien cette évidence: elle est faite de ce qu'elle consomme. La nature de la cire qu'elle sécrète, la qualité du miel qu'elle mûrit, du pollen qu'elle conserve, comme celle de la propolis faite de substances si diverses, révèle à l'analyse le champ de ses investigations. Les archéologues, de la même façon, nous renseignent, en étudiant les reliefs de nos lointains ancêtres, sur leur régime alimentaire et par là sur la nature de leur environnement. Or, qui pourrait dire aujourd'hui, si aberrants s'avèrent nos modes d'alimentation, de quoi nous sommes faits! Il faudrait démêler, des éléments les plus archaïques de notre provende, tous ces ingrédients devenus indispensables à la stabilisation des denrées, voire à leur stérilisation, pendant que l'existence même de nos cellules reste affamée de vie.
Si j'évoque, si volontiers, le comportement de l'abeille à propos de vie, qu'il s'agisse de la nôtre ou de toute autre espèce, c'est que sa colonie, multiple et unitaire, se prête aisément à notre étude. Elle nous permet sans anesthésie ni dissection de voir comment fonctionne cet ensemble de cellules dont il semble que chacune soit animée d'un programme qui, lui-même, ne cesse de d'évoluer tout au long de sa vie. Ce renouvellement continu assure celui de la colonie dont seule subsiste, quand celle-ci vient à disparaître, la propolis.
Quand on sait qu'une colonie prospecte autour d'elle près de trente hectares, et que sa pâture varie tout au long de l'année, on peut alors imaginer la richesse et la diversité de ses nutriments.
Or depuis que l'homme est homme, il parasite l'abeille. Quoi d'étonnant qu'en un temps où l'on s'inquiète des altérations de notre “qualité de vie”, on en vienne à demander secours aux abeilles!
Encore faut-il pour qu'une ruche survive en son milieu qu'il ne soit pas pollué par notre Culture. J'entends par Culture tous les aménagements apportés à la Nature pour la rendre plus productive: l'Agriculture, l'Apiculture, la Sylviculture, la Pisciculture, etc, tout ce qui perturbe l'ordre établi depuis des millénaires et qui nous a permis, dans un sursaut de bon sens, de convevoir l'Ecologie!
Il va de soi qu'une ruche posée au milieu d'hectares de tournesols parfaitement désherbés pourra produire du miel, beaucoup de miel parfois. Mais, passée la saison des fleurs, elle n'aura plus aucune ressource si on la laisse en place. Elle en mourra. La solution, en ce cas, c'est la transhumance. Peut-être en sera-t-il ainsi de nous, nomades de la consommation, déplaçant nos existences au gré de l'emploi, des vacances, de la politique ou de l'économie mondiale?
Un autre enseignement issu de l'observation des abeilles et qui me convaincrait, s'il en était besoin, de l'impérieuse nécessité de protéger autour de nous la biodiversité, c'est le regain d'énergie que l'on peut provoquer auprès d'une ruche déficiente en la libérant du carcan auquel l'Apiculture moderne l'avait astreinte. Dès que le couvain d'une ruche s'avère irrégulier ou malade, si on délivre l'essaim de ses cadres armés de cire gaufrée, de ses fils métalliques et de son habitacle plus ou moins cubique et si on le remet dans sa “condition de nature”, c'est à dire sans aucun de ces artifices, en le laissant s'installer dans un abri de fortune où il aura toute liberté de se constituer en grappe, il aura retrouvé sa meilleure condition d'incubation. Or l'incubation est la fonction esentielle de la ruche puisque la colonie est tenue de couver son élevage pour assurer le renouvellement permanent de sa population, chaque abeille survivant peu de temps à sa propre tâche. Encore faut-il que son environnement soit varié et indemne de tous les produits toxiques dont on fait si souvent usage pour donner à nos campagnes cette “propreté” qui fait parfois notre fierté!
Ainsi ai-je imaginé un lieu de cure où il serait possible d'installer ceux qui parmi nous seraient en détresse pour les remettre dans une “condition de nature” propre à notre espèce. Ce serait les inviter à vivre de leur milieu comme le firent nos ancêtres paysans. Avant que les routes et les voitures automobiles ne les aient invités à partager l'aventure urbaine, ils étaient bien tenus, dans la proximité d'une Nature qu'ils n'avaient pas encore émasculée, de vivre seulement d'elle, c'est à dire dans la profusion du vivant... comme des abeilles.
Une ferme pourvue d'un rucher où les patients, sans trop d'efforts, seraient invités à cueillir ou à produire une part de leur provende, conviendrait, j'en suis sûr, au réveil de bien des énergies... à plus forte raison si la cure pouvait s'accompagner d'une consommation journalière de produits de la ruche: du pollen frais, de la gelée royale, de la propolis ou de venin selon le cas. Ce serait reconnaître aux abeilles des vertus autrefois honorées et que les grands mythes ont, à leur façon, célébrées. Les flèches d'Eros ne seraient qu'abeilles à la discrétion d'Aphrodite. On m'a dit aussi que l'Artémis d'Ephèse, dont le temple était l'une des sept merveilles du monde, avait à ses pieds un essaim.... Parmi les hiéroglyphes d'Egypte, la représentation de l'abeille est fréquente. Il est peu de civilisations qui ne lui aient rendu hommage. Il n'y a que nous pour la traiter avec la désinvolture que l'on sait! La mettant en boîte et l'abreuvant parfois de produits dont on aimerait bien se passer, fluvalinate, amitraz, antibiotiques et j'en passe.
Nous sommes, les abeilles et nous, dans le même bateau. Si on s'appliquait à respecter leur intégrité sauvage, car elles n'ont jamais été domestiquées mais seulement “exploitées”, alors notre comportement lui-même en serait changé. A vivre au rythme des abeilles, c'est à dire au rythme de la nature, on aurait quelque chance de “se refaire une santé”.
Ce qui est étonnant, dans cette relation «homme-abeille», c'est qu'il soit possible de prélever sur la ruche une part de son bien sans pour autant la ruiner!
Ce qui est étonnant, dans cette relation «homme-abeille», c'est qu'il soit possible de prélever sur la ruche une part de son bien sans pour autant la ruiner!
Alors, dans une société, où tout tourne au profit, la connaissance de l'abeille et de ses ressources pourrait nous inspirer une école, une épargne, une philosophie peut-être. Puisse-t-elle nous inviter, en nous aidant à vivre à changer de cap!
Maurice Chaudiere
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