Une approche pour comprendre et réaliser votre refuge...
Le blog de Gilles Louis, Veilleur d'Abeilles. Ruche d'informations sur le monde des abeilles. Yoga des abeilles. Pratiques chamaniques "La Voie du Pollen". Une rubrique dédiée à la santé et à la réalisation de synergies avec les produits de la ruche. Des test de matériel d'apiculture, des idées de construction de ruches et d’hôtels pour abeilles. Des photos d'abeilles incroyables... Et bien d'autres articles pour vous emmener au Cœur du monde fascinant des abeilles, des bourdons et du miel.
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samedi 25 avril 2020
jeudi 23 avril 2020
Sauvetage d’une énorme et jeune colonie d’abeilles sauvage - Des Abeill...
Grosse intervention de plusieurs heures pour sauver cette jeune colonie d'abeilles sauvage déjà très importante et du coup hors normes ! Étape par étape, doucement et avec délicatesse nous allons extraire un à un les rayons de l'encadrement de la fenêtre
ESSAIM D'ABEILLES : arrivée SPECTACULAIRE dans une ruche vide sans inter...
Moment rêvé de tout apiculteur.
L'histoire se déroule dans une commune du Doubs (25) à proximité de Besançon. Une ruche vide depuis plusieurs années et laissée sur le coté de la maison. Elle s'est vue visiter par quelques éclaireuses, puis très vite leur nombre croît d'heure en heure. Le lendemain, le constat est le même. C'est alors que le 9 avril 2020 à 12h15, le son de l'arrivée d'un bel essaim d'abeilles d'origine inconnue retentit. Cet essaim de belle taille est composé de plusieurs milliers d'abeilles et d'une reine. Un dynamisme sans commune mesure se met en place, de cette façon, l'essaim rentre entièrement en moins de 30 minutes dans la nouvelle habitation qu'il a choisi.
L'histoire se déroule dans une commune du Doubs (25) à proximité de Besançon. Une ruche vide depuis plusieurs années et laissée sur le coté de la maison. Elle s'est vue visiter par quelques éclaireuses, puis très vite leur nombre croît d'heure en heure. Le lendemain, le constat est le même. C'est alors que le 9 avril 2020 à 12h15, le son de l'arrivée d'un bel essaim d'abeilles d'origine inconnue retentit. Cet essaim de belle taille est composé de plusieurs milliers d'abeilles et d'une reine. Un dynamisme sans commune mesure se met en place, de cette façon, l'essaim rentre entièrement en moins de 30 minutes dans la nouvelle habitation qu'il a choisi.
vendredi 21 février 2020
Histoires de guêpes - Documentaire
Au plus fort de l'été, les guêpes accompagnent bien souvent nos repas à la campagne. Insolentes et tenaces, elles nous font peur, piquent parfois, mais que savons-nous d'elles ? Ce film contient des images superbes qui vous feront explorer l’intimité de ces insectes étonnants. Il retrace la vie d’une colonie depuis sa naissance au printemps jusqu'à son extinction à la fin de l'automne. Un film exceptionnel récompensé dans de très nombreux festivals internationaux.
Programme issu du DVD : Faune et nature vol.3 : Chroniques de libellules - Histoires de guêpes
Un documentaire de Jean-Philippe Macchioni
Programme issu du DVD : Faune et nature vol.3 : Chroniques de libellules - Histoires de guêpes
Un documentaire de Jean-Philippe Macchioni
Les abeilles sauvages. film de 45mn
Les abeilles sauvages
On connaît bien les abeilles à miel domestiques et leurs colonies très hiérarchisées, mais leurs cousines sauvages sont moins familières.
Elles sont pourtant d'une diversité étonnante, tant dans leur apparence que leur comportement.
Géantes de trois centimètres ou naines d'un millimètre, elles déploient beaucoup d'efforts dans le soin à leur progéniture, jusqu'à parcourir des centaines de kilomètres en vol groupé pour fournir nectar et pollen aux larves.
Certaines sous-espèces laissent d'autres animaux travailler pour elles avant de s'emparer des fruits de leur labeur - ou même de les tuer.
À travers des images rares, on découvre aussi leurs grandes facultés d'adaptation.
mercredi 19 février 2020
Bee Simulator. jeu vidéo abeille ! ·Un simulateur… D’abeilles !
Lorsqu’il ne s’agit pas d’une adaptation de Bee
Movie ou de Maya, on ne peut pas dire que l’abeille est
très représentée dans le monde du jeu vidéo. Mais aujourd’hui, le studio
polonais Varsav corrige ce manque avec Bee Simulator.

Dans le genre « simulation » on trouve de tout ! Du chauffeur de
poids-lourds aux chèvres, en passant par les conducteurs de bus, pilotes de
ligne, ambulanciers, maires… Si vous aimez le genre, on ne va pas vous
apprendre que vous trouverez forcément LE simulateur répondant à votre passion.
À plus forte raison si vous jouez sur PC !
Tout fait-il l’objet d’un « simulator » ?
Non, car tel un village gaulois, les abeilles résistent encore ! Et pour
trouver un simulateur de nos chers hyménoptères, il va falloir se lever de
bonne heure ! Enfin… Ça, c’était la réalité jusqu’à ce que le studio
polonais Varsav Game Studios ne se penche sur la problématique de nos
ouvrières fabricantes de miel.
Et puisqu’on en parle, sachez que Bee
Simulator est désormais disponible sur consoles (PS4, Xbox One et
Switch), ainsi que sur PC ! Et au regard du nombre de jeux qui mettent nos
abeilles en valeur… Si vous êtes fan d’apiculture, inutile de bouder votre
plaisir plus longtemps !
L’abeille fait le buzz
Mais au fait, de quoi va nous parler le jeu ?
Franchement ! Arrivés à ce point de l’article, vous vous posez encore la
question ? Comme son nom l’indique, Bee Simulator est
un simulateur de vie d’abeille. Il débute alors que vous venez tout juste de
sortir de votre état larvaire. Vous avez désormais des ailes. Et sans perdre de
temps, vous allez devoir apprendre les rudiments d’une vie d’abeille, avant que
votre reine (et mère) ne vous attribue la fonction d’ouvrière.
Autrement dit, votre mission va consister à récolter
du pollen, et à le rapporter à la ruche. Dans la quête principale, d’autres
missions viendront apporter un peu de rythme et de variété à un jeu qui,
jusqu’à présent, pourrait sentir l’ennui à plein nez. Mais un jeu qui respire
aussi la contemplation, lorsqu’une virée en mode libre vous permet d’explorer
la map, ses habitants (humains qui s’expriment en langage Sims et
animaux)… Ou ses environnements colorés et détaillés… Mais surtout à une autre
échelle, que l’on n’a pas l’habitude de voir dans un jeu vidéo.
Simulateur est un bien grand mot ! Car pour coller aux
exigences du marché du jeu vidéo, le titre évacue tous les aspects barbants
d’une vie d’abeille. Ainsi, par exemple, récolter du pollen consiste à passer
dans des bulles au-dessus des fleurs. Et la vie de votre abeille ne sera jamais
menacée après qu’elle ait planté son dard (car comme vous le savez peut-être,
contrairement à la guêpe, l’abeille meurt lorsqu’elle pique, laissant son dard
et la moitié de ses intestins dans sa victime)…
Car ce sont bien les plus jeunes qui sont ciblés ici.
En témoignent les différents items que vous pourrez débloquer contre des points
de connaissance. Comme des statuettes d’animaux ou des skins pour votre
abeille. Pas très réaliste, mais amusant. Et un peu de collectionnite n’a
jamais fait de mal à personne !

De bonnes idées
Le jeu de Varsav ne manque pas de bonnes idées ! Et
ici, je note par exemple la vue à facettes de votre abeille qui vous
permet de différencier les types de fleurs, donc de pollen. Elle
s’active à votre demande, et pose un filtre bleuté qui vous démontrera que tous
les animaux ne perçoivent pas le monde comme le font les humains. Mais qui vous
indiquera surtout le pollen de meilleure qualité.

Autre idée géniale : le mode multijoueur ! Car oui,
contrairement à la grande majorité des jeux contemporains, Bee
Simulator vous propose du multijoueur local en écran splitté. Un
choix devenu tellement rare que l’on se sent aujourd’hui obligé de le signaler
lorsque c’est le cas ! Une approche qui invite au jeu en famille, qui permettra
aux parents d’expliquer le monde des abeilles aux plus petits.
Pour rester sur cette ligne, les différents défis proposés
misent sur le fun, avant de viser l’ultra-réalisme de la vie d’une ruche. Des
épreuves de danses (bien que l’on sache que la « danse » ait une
importance considérable dans la communication entre les abeilles… Derrière son
aspect naïf, Bee Simulator tape plus juste qu’on ne le pense),
ou des courses contre-la-montre… Ou encore les nombreuses fiches sur les
espèces que vous côtoyez dans le parc… Les bonnes idées ne manquent pas.
Il est juste dommage que toutes ces bonnes intentions
soient trop timides, n’aillent pas plus loin, plus en profondeur, afin d’éviter
la répétitivité latente des missions. Certes, vous pouvez parfois zapper les
défis pour les refaire une fois l’histoire terminée, en mode libre. On peut
classer ces défis en cinq catégories, en fonction de la couleur de la pastille
qui les matérialise sur la map :
- Bleu :
courses en contre-la-montre
- rouge :
combat
- rose :
danse
- vert :
récolter du pollen
- orange :
piquer une brute.
C’est pas demain l’abeille !
Jusqu’à présent, le jeu a tout pour plaire. Mais comme
beaucoup de titres développés avec peu de moyens, il va vite dévoiler ses
limites, ses défauts. Et le plus gros, le plus préjudiciable selon moi, est sa
durée de vie. Puisque, à tout casser, et en traînant un peu, il va vous falloir
environ trois bonnes heures pour admirer le générique de fin du mode histoire.
Cette durée de vie chétive peut hélas être associée à
un manque indéniable de challenge. Et une fois le jeu terminé, il ne vous
restera plus que la possibilité de contempler les paysages en vagabondant. Et
refaire éventuellement les défis loupés. Dommage que les développeurs n’aient
pas ajouté plus de défis, plus d’objets à collectionner que ceux déjà présents…
Histoire de vous obliger à replonger dans Bee Simulator. Et au
final, revenir glander en mode libre est très sympathique, mais le joueur
décroche très vite, avec cette impression qu’il n’y a rien à faire si ce n’est
crever les ballons. Et ce ne sont pas les quelques skins qui vous manqueront à
la fin qui vont vous faire accrocher pendant des heures.
S’il est un autre point qui pourra décevoir, c’est la
jouabilité de Bee Simulator. Car les commandes au stick sont trop
rigides, et la caméra s’emballe trop facilement. La plupart du temps, jouer de
manière approximative fait le café et permet d’avancer. Mais lorsqu’un défi
vous impose plus de précision, ça coince ! Ainsi, je me souviens par exemple de
cette mission consistant à faire la course avec une autre abeille, en plein
Central Park… Sans se laisser distancer, et en passant des check-points précis.
J’ai tellement loupé cette mission par soucis de physique du jeu (votre abeille
rebondit sur les éléments du décor), et à cause de la caméra totalement folle,
que j’en ai ragé (chose que je ne m’attendais absolument pas à faire dans
ce Bee Simulator en apparence si pépère) !
En réalité, la jouabilité change selon le mode de
difficulté choisi. Ainsi, en facile, les combats se solutionnent par des QTE.
Mais en mode difficile, vous devrez choisir les parades et la direction de vos
coups. On sera donc vite tenté de choisir le mode facile, qui offre une belle
balade, plutôt qu’un mode difficile qui vous confronte aux
« caprices » du gameplay, évoqués plus haut.
Pour une bonne cause
Créée par Yann Arthus-Bertrand, GoodPlanet œuvre à la protection de l’environnement à
travers différents programmes et projets de terrain visant à préserver notre
planète. Et justement, la sauvegarde des abeilles, espèce menacée, fait partie
des préoccupations de GoodPlanet.
Cette implication pour la cause des abeilles va se
ressentir tout au long du jeu. Qu’il s’agisse de situations qui nous montrent
l’impact de l’homme sur cette micro-société, ou les nombreuses informations sur
les abeilles, délivrées généreusement lors des écrans de transition… On ne peut
pas jouer à Bee Simulator, et rester insensible à la cause de ces
insectes dont la disparition ne laisserait à l’Humanité que quatre années
d’existence, selon Albert Einstein.
Au final
Bee Simulator a
de bonnes idées, mais aussi de grosses lacunes. Cela signifie-t-il que le jeu
soit mauvais ? Non ! Du moins, je dois vous avouer que, si le jeu avait été
développé par un studio ayant dépensé le PIB du Danemark pour sa communication,
la note aurait sans doute été plus dure. Mais outre les qualités et les défauts
du jeu, ce test prend aussi en compte deux paramètres importants ! Tout
d’abord, nous avons affaire à un jeu qui se destine à un jeune public… Et par
ailleurs, il est développé par un studio qui est loin de disposer de la force
de frappe d’un triple A.
Au final, Bee Simulator est un titre
qui jouit d’un bon capital sympathie. Il est agréable, offre un voyage
dépaysant, tout en nous plongeant dans un univers que nous n’avons pas
l’habitude de voir dans un jeu vidéo… En nous intéressant à une petite voisine
essentielle pour l’homme, mais que nous connaissons si peu. Et c’est justement
sur sa pédagogie que Bee Simulator gagne aussi des points.


vendredi 14 février 2020
VIDEO Construire ruche octogonale. ruche de biodiversité, son histoire, comment faire les plans, comment la construire!
Ce n'est pas une ruche de production comme la Dadant, mais plutôt un nichoir qui pourra si vous avez de la chance accueillir une colonie d'abeilles!
dimanche 9 février 2020
samedi 8 février 2020
Transfert ruchette Dadant en Layens 20 cadres ancienne
Je vais recevoir 2 essaims d'abeilles noires Bretonnes en ruchette Dadant.
Ayant fait le choix des ruches Layens car la hauteur des cadres me semble mieux correspondre au besoin des abeilles et que c'est une ruche horizontale abordable économiquement et techniquement.
Je la trouve également très évolutive et adaptable à pas mal de situations très différentes.
Je vais donc construire 2 Layens 25 cadres et m'inspirer de la méthode de Fred Soulat pour le transfert en douceur.
Ensuite ces 2 Layens 25 cadres serviront de base à mon lit d'abeille pour la méditation et l'apithèrapie par les fréquences des abeilles...
J'ai modifié une hausse dadant adaptable sur Layens, c'est aussi une formule, mais verticale.
Peut être que je testerai les 2 systèmes ? je verrai en fonction de l'inspiration au moment de l'opération...
Merci Fred pour tes inspirations.
Ayant fait le choix des ruches Layens car la hauteur des cadres me semble mieux correspondre au besoin des abeilles et que c'est une ruche horizontale abordable économiquement et techniquement.
Je la trouve également très évolutive et adaptable à pas mal de situations très différentes.
Je vais donc construire 2 Layens 25 cadres et m'inspirer de la méthode de Fred Soulat pour le transfert en douceur.
Ensuite ces 2 Layens 25 cadres serviront de base à mon lit d'abeille pour la méditation et l'apithèrapie par les fréquences des abeilles...
J'ai modifié une hausse dadant adaptable sur Layens, c'est aussi une formule, mais verticale.
Peut être que je testerai les 2 systèmes ? je verrai en fonction de l'inspiration au moment de l'opération...
Merci Fred pour tes inspirations.
vendredi 7 février 2020
Les abeilles volent au secours des éléphants
En Afrique de l’Est, on teste une bien étrange manière de
protéger les éléphants des conflits avec les villageois des zones rurales.
L’alliée de taille de ce projet hors du commun n’est autre que l’abeille !
protéger les éléphants des conflits avec les villageois des zones rurales.
L’alliée de taille de ce projet hors du commun n’est autre que l’abeille !
Quand on évoque l’extinction des éléphants, on pense
immédiatement au braconnage. Il existe pourtant une cause cependant moins
connue mais tout aussi problématique. Au Kenya, de nombreux éléphants sont tués lors d’altercations entre les villageois des régions rurales et ces animaux qui traversent les champs et s’approchent des habitations.
Parfois, ce sont les villageois eux-mêmes qui perdent la vie dans ces confrontations. À la vue de la taille de l’espèce, placer des hautes grilles serait inefficace et couteux.
La zoologiste Lucy King va trouver une solution naturelle favorable aux éléphants comme aux communautés locales : l’abeille.
immédiatement au braconnage. Il existe pourtant une cause cependant moins
connue mais tout aussi problématique. Au Kenya, de nombreux éléphants sont tués lors d’altercations entre les villageois des régions rurales et ces animaux qui traversent les champs et s’approchent des habitations.
Parfois, ce sont les villageois eux-mêmes qui perdent la vie dans ces confrontations. À la vue de la taille de l’espèce, placer des hautes grilles serait inefficace et couteux.
La zoologiste Lucy King va trouver une solution naturelle favorable aux éléphants comme aux communautés locales : l’abeille.
Le mythe est réducteur, les éléphants n’ont pas peur que des
rongeurs. Ils craignent surtout les butineuses et leur dard. Pour cause, la
peau à l’intérieur de leur trompe est vulnérable aux piqures d’insectes. Par
réflexe primitif, le simple bruit d’un essaim d’abeille suffit à les faire
fuir.
Partant de ce constat, Lucy King a imaginé un système de « grillage »
invisible à base de ruches. Placées à dix mètres d’intervalle, les abeilles
encerclent les champs habituellement visités par les pachydermes en bordure de
forêts.
Si un spécimen s’approche trop près d’une ruche ou la percute, l’essaim
s’active dans un bruyant nuage qui fait fuir l’animal vers son milieu naturel.
Les éléphants éviteront probablement à l’avenir ces zones à risque et les
habitants se voient protégés sans devoir faire usage de la force.
rongeurs. Ils craignent surtout les butineuses et leur dard. Pour cause, la
peau à l’intérieur de leur trompe est vulnérable aux piqures d’insectes. Par
réflexe primitif, le simple bruit d’un essaim d’abeille suffit à les faire
fuir.
Partant de ce constat, Lucy King a imaginé un système de « grillage »
invisible à base de ruches. Placées à dix mètres d’intervalle, les abeilles
encerclent les champs habituellement visités par les pachydermes en bordure de
forêts.
Si un spécimen s’approche trop près d’une ruche ou la percute, l’essaim
s’active dans un bruyant nuage qui fait fuir l’animal vers son milieu naturel.
Les éléphants éviteront probablement à l’avenir ces zones à risque et les
habitants se voient protégés sans devoir faire usage de la force.
La Beehive Fence fut testée dans 3 régions rurales du Kenya
avec un taux de fuite de 80%. La vie quotidienne des communautés accueillant le système changea immédiatement. Non seulement les récoltes sont protégées sans faire de mal aux éléphants, éliminant les conflits potentiels, mais les paysans vont également pouvoir augmenter leurs maigres revenus grâce aux abeilles.
D’une part, car ces insectes jouent un rôle central dans la bonne santé de la
biodiversité et des récoltes. D’autre part, car le miel récolté peut être
consommé et vendu localement.
avec un taux de fuite de 80%. La vie quotidienne des communautés accueillant le système changea immédiatement. Non seulement les récoltes sont protégées sans faire de mal aux éléphants, éliminant les conflits potentiels, mais les paysans vont également pouvoir augmenter leurs maigres revenus grâce aux abeilles.
D’une part, car ces insectes jouent un rôle central dans la bonne santé de la
biodiversité et des récoltes. D’autre part, car le miel récolté peut être
consommé et vendu localement.
À ce jour, l’Elephant and Bees Project est testé dans d’autres
pays africains, du Botswana au Mozambique en passant par la Tanzania, l’Uganda et le Sri Lanka. Estampillé « elephant friendly », le miel unique qui en
découle ne suffit cependant pas à étendre le programme.
L’organisation propose donc à chacun de devenir un apiculteur numérique à travers une campagne de financement participatif. Les fonds serviront aux communautés pour agrandir le projet et s’équiper pour recueillir leur miel.
pays africains, du Botswana au Mozambique en passant par la Tanzania, l’Uganda et le Sri Lanka. Estampillé « elephant friendly », le miel unique qui en
découle ne suffit cependant pas à étendre le programme.
L’organisation propose donc à chacun de devenir un apiculteur numérique à travers une campagne de financement participatif. Les fonds serviront aux communautés pour agrandir le projet et s’équiper pour recueillir leur miel.
Véritable succès, le projet est soutenu par divers partenaires de poids dont l’Université d’Oxford, Save The Elephants, et le fond de conservation animalier Disney.
Un exemple remarquable d’utilisation circulaire des forces de la nature pour protéger plusieurs espèces et faire vivre les communautés locales.
Un exemple remarquable d’utilisation circulaire des forces de la nature pour protéger plusieurs espèces et faire vivre les communautés locales.
Source : thisiscolossal.com / nagonthelake.blogspot.be /
Toutes photographies à la discrétion de elephantsandbees.com
Toutes photographies à la discrétion de elephantsandbees.com
vendredi 31 janvier 2020
La plus grande abeille au monde fabrique du miel hallucinogène rare. VIDEO
Les moissonneurs escaladent les falaises himalayennes pour récolter ce miel rare.
La récolte de ce miel rare n'est pas pour les faibles de cœur.
Les plus grandes abeilles mellifères du monde, les abeilles géantes de l'Himalaya, produisent une partie du miel le plus apprécié au monde. Il est connu sous le nom de miel fou, un goop doux rougeâtre aux propriétés psychotropes qui, à des doses raisonnables, serait agréable.
Vous n'avez pas entendu parler de ce délice? C'est probablement parce qu'il est extrêmement difficile à récolter. Si les piqûres des abeilles - qui peuvent transpercer la plupart des combinaisons d'apiculteurs - ne vous éloignent pas, les falaises abruptes de l'Himalaya où les abeilles enduisent leurs grandes ruches en forme de croissant le feront probablement. Ceux qui osent ramasser le miel le font à leurs risques et périls, suspendus à des échelles de corde en bambou précaires à des centaines de mètres au-dessus du sol.
Mais cette pratique culturelle perfide, perfectionnée par le peuple Kulung de l'est du Népal, pourrait bientôt disparaître à jamais. Lorsque l'aîné Mauli Dhan, connu comme le dernier chasseur de miel, décide de prendre sa retraite, son métier pourrait se terminer avec lui, rapporte National Geographic .
Le miel fou peut coûter cher, vendu entre 60 $ et 80 $ la livre (US), mais ce sont des prix du marché noir. Vous ne le trouverez pas dans votre supermarché local. Même à ces prix, cependant, cela vaut à peine le risque de le récolter, pas si l'on considère le temps qu'il faut pour acquérir les compétences de ce métier hautement spécialisé. Heureusement, cependant, une équipe de cinéastes a documenté Mauli Dhan et son métier de chasseur de miel dans un nouveau documentaire, "The Last Honey Hunter".
Un aperçu des coulisses à couper le souffle peut être visionné ici:
Une expérience intense
Le miel tire ses célèbres propriétés des toxines présentes dans les fleurs de rhododendrons que les abeilles mangent au printemps, la seule période de l'année où le miel est hallucinogène. Deux à trois cuillères à café sont généralement considérées comme la bonne dose. Une dose plus élevée, cependant, peut produire une expérience plus intense, qui peut être désagréable pour les non-initiés.
Tout d'abord, vous ressentirez probablement le besoin de purger (déféquer, uriner, vomir), rapporte Mark Synnott pour National Geographic. Ensuite, "après la purge, vous alternez entre le clair et l'obscurité. Vous pouvez voir, puis vous ne pouvez pas voir", a expliqué Jangi Kulung, un négociant de miel local. "Un bruit - un bourrage de bourrage - des impulsions dans votre tête, comme la ruche. Vous ne pouvez pas bouger, mais vous êtes toujours complètement lucide. La paralysie dure environ un jour."
Ces expériences plus intenses, ainsi que la mort présumée d'une surdose, sont les principales raisons pour lesquelles ce précieux miel est devenu plus difficile à vendre, et pourquoi la pratique culturelle de le récolter pourrait bientôt disparaître.
Sans aucun doute, lorsque le dernier chasseur de miel escaladera sa dernière falaise, la chasse à cette délicatesse psychotrope rare se poursuivra probablement sous une forme ou une autre. Mais que la récolte se fasse de manière durable, d'une manière qui soit sans danger pour les pêcheurs, les consommateurs et les abeilles elles-mêmes (leurs populations sont en déclin), reste incertain. Il existe un écosystème délicat qui rend ce miel unique possible, et sans une récolte équilibrée et minutieuse, l'approvisionnement en miel peut ne pas durer longtemps.
BRYAN NELSON
jeudi 23 janvier 2020
Honeyland Documentary 2019, Trailer HD
Hatidze
Muratova, OSCAR pour Honeyland .
Muratova, OSCAR pour Honeyland .
Bien
que Joker domine la conversation après l’annonce des nominations aux Oscars
2020 lundi, un documentaire fascinant sur l'apiculture génère son propre buzz
(désolé). Honeyland , qui suit des apiculteurs sauvages dans le petit village
de Bekirlija, n'est que le deuxième film de Macédoine du Nord à être nominé
dans la catégorie Meilleur long métrage international de l'académie, auparavant
connue sous le nom de Meilleur film en langue étrangère. C'est également le
premier film à être nominé aux Oscars pour le long métrage international et le
long métrage documentaire la même année.
que Joker domine la conversation après l’annonce des nominations aux Oscars
2020 lundi, un documentaire fascinant sur l'apiculture génère son propre buzz
(désolé). Honeyland , qui suit des apiculteurs sauvages dans le petit village
de Bekirlija, n'est que le deuxième film de Macédoine du Nord à être nominé
dans la catégorie Meilleur long métrage international de l'académie, auparavant
connue sous le nom de Meilleur film en langue étrangère. C'est également le
premier film à être nominé aux Oscars pour le long métrage international et le
long métrage documentaire la même année.
La
République de Macédoine du Nord, comme on l'appelle officiellement, est située
dans le sud de l'Europe et faisait autrefois partie de la Yougoslavie avant de
déclarer son indépendance en 1991 (elle s'appelait à l'origine République de
Macédoine mais a dû changer de nom en raison d'un différend avec la Grèce). La
Macédoine du Nord avait déjà été nominée pour le film de 1994 Before the Rain .
Vingt-cinq ans plus tard, son deuxième nominé, Honeyland , affronte des films
polonais, espagnols, français et, dans une autre première historique, la Corée
du Sud. Parasite est nominé pour six Oscars, dont celui du meilleur film, ce
qui en fait un relais pour le long métrage international, de sorte que
Honeyland a de bien meilleures chances de gagner le meilleur documentaire.
République de Macédoine du Nord, comme on l'appelle officiellement, est située
dans le sud de l'Europe et faisait autrefois partie de la Yougoslavie avant de
déclarer son indépendance en 1991 (elle s'appelait à l'origine République de
Macédoine mais a dû changer de nom en raison d'un différend avec la Grèce). La
Macédoine du Nord avait déjà été nominée pour le film de 1994 Before the Rain .
Vingt-cinq ans plus tard, son deuxième nominé, Honeyland , affronte des films
polonais, espagnols, français et, dans une autre première historique, la Corée
du Sud. Parasite est nominé pour six Oscars, dont celui du meilleur film, ce
qui en fait un relais pour le long métrage international, de sorte que
Honeyland a de bien meilleures chances de gagner le meilleur documentaire.
Tourné
en trois ans, Honeyland suit l'apiculteur Hatidze Muratova, dont l'approche
durable de la récolte du miel l'amène à entrer en conflit avec ses nouveaux
voisins. Les réalisateurs Ljubo Stefanov et Tamara Kotevska décrivent le
travail dans «des conditions de vie presque insupportables, dans un village
sans routes, sans électricité, sans eau courante ni nourriture disponible,
battu par les abeilles et les puces à + 40 ° C, ou mordu par le froid et le
froid à -20 ° C». The Missing Picture et Waltz With Bashir , deux films de
non-fiction qui sont tous deux partiellement animés, ont été sélectionnés pour
le meilleur long métrage international, mais aucun n'a été nominé pour le
meilleur long métrage documentaire, donc Honeyland
L'inclusion dans les deux catégories marque tout un exploit.
en trois ans, Honeyland suit l'apiculteur Hatidze Muratova, dont l'approche
durable de la récolte du miel l'amène à entrer en conflit avec ses nouveaux
voisins. Les réalisateurs Ljubo Stefanov et Tamara Kotevska décrivent le
travail dans «des conditions de vie presque insupportables, dans un village
sans routes, sans électricité, sans eau courante ni nourriture disponible,
battu par les abeilles et les puces à + 40 ° C, ou mordu par le froid et le
froid à -20 ° C». The Missing Picture et Waltz With Bashir , deux films de
non-fiction qui sont tous deux partiellement animés, ont été sélectionnés pour
le meilleur long métrage international, mais aucun n'a été nominé pour le
meilleur long métrage documentaire, donc Honeyland
L'inclusion dans les deux catégories marque tout un exploit.
Abeilles tueuses VS abeilles fragiles
Elles ne pardonnent pas...
Extrait du documentaire "Le secret de la ruche" diffusé sur France 5.
Extrait du documentaire "Le secret de la ruche" diffusé sur France 5.
Une abeille tue sa sœur et s'empare du trône vidéo
Au Kenya, c'est Game of Thrones dans le nid.
Extrait du documentaire "Les abeilles du mont Kenya" réalisé par Verity White et diffusé sur France 5.
Extrait du documentaire "Les abeilles du mont Kenya" réalisé par Verity White et diffusé sur France 5.
La défense des abeilles contre les frelons, c'est l'attaque
Pour défendre leur ruche, les abeilles sont prêtes à tout.
Y compris à se jeter en masse sur des frelons, bien plus dangereux qu'elles.
Y compris à se jeter en masse sur des frelons, bien plus dangereux qu'elles.
mardi 21 janvier 2020
« L’Apiculteuse » est un court-métrage mi-fiction, mi-documentaire
«
L’Apiculteuse » est un court-métrage mi-fiction, mi-documentaire de 18 minutes
écrit et réalisé par les jeunes volontaires de l’asbl Loupiote.
«
L’Apiculteuse », c’est Nola, une petite fille terrorisée à l’idée que les
abeilles disparaissent un jour. Forte de sa volonté et de son innocence, elle
se frotte à l’univers kafkaïen des institutions européennes pour essayer de
faire entendre sa voix. Elle n’hésite pas à s’engager, portée par ses
convictions et persuadée que son message sera pris en compte.
Nola est le symbole de toute une génération déterminée à faire bouger les choses en faveur de la protection des abeilles et de tout l’environnement naturel qui en dépend. Ce film met ainsi en valeur la volonté d’agir des jeunes dans l’espoir de construire un avenir meilleur.
La projection est suivie d’un débat avec les enfants autour des thématiques écocitoyennes abordées par le film, comme l’environnement, les pesticides, l’engagement citoyen, les politiques européennes, ou encore les relations humaines.

ANIMATION COURTE | ÉDUCATION À L’ÉCOCITOYENNETÉ
- Public : groupe de maximum 30 jeunes de 13 à 20 ans (1 classe)
- Durée : 100 minutes minimum
- Lieu : au sein de vos locaux (en Fédération Wallonie-Bruxelles)
- Prix : forfait de 125 € par animation de 100 minutes pour 30 jeunes, déplacements compris (+ 25€ dans le cadre du module 2 pour la distribution du film « Ici, la Terre »)
- Contact : ecocitoyen[a]loupiote.be

Loupiote propose des animations dynamiques d’éducation à l’écocitoyenneté. Ces animations ont pour objectif d’éveiller la curiosité des jeunes sur plusieurs sujets : les enjeux de l’alimentation durable, du bouleversement climatique, la philosophie du zéro déchet, la mobilité, les énergies fossiles… Voici deux modules basés sur deux films différents permettant d’aborder, à leur manière, certaines thématiques écocitoyennes avec les jeunes.
Module 1 | 13 à 15 ans : projection du court-métrage « L’Apiculteuse » et débat
Notre animation destinée aux enfants de 13 à 15 ans, d’une durée de 100 minutes, se base sur le film « L’Apiculteuse » pour aborder les thématiques écocitoyennes.
GEO Reportage - La Slovénie, le royaume des abeilles
"L’apiculture,
c’est la poésie du paysage", dit un vieil adage slovène. Dans ce petit
pays des Balkans, elle se vit sur un mode émotionnel.
Le miel, l’abeille Carniolienne et les ruches colorées à l’architecture unique appartiennent à la culture locale.
Le miel, l’abeille Carniolienne et les ruches colorées à l’architecture unique appartiennent à la culture locale.
Réalisation
:
Therese
Engels
mercredi 15 janvier 2020
Le mystère de la disparition des abeilles. Réalisé par : Mark Daniels en 2010. 1h29.
Le mystère de la disparition des abeilles
Partout autour du monde, les abeilles sont en train de
mourir… Depuis 2006, aux Etats-Unis, des disparitions soudaines et massives
d’abeilles sont observées.
A l’intérieur des ruches, aucune trace des
ouvrières, mais une reine en bonne santé, des larves viables et une poignée de
jeunes ouvrières affaiblies: C’est le syndrome d’effondrement des colonies
(CCD).
Les pertes peuvent atteindre jusqu’à 90%. Globalement, 36% des colonies meurent chaque année depuis 2006 et un total de 35 états du pays est touché. En 2007, des effondrements s’observent dans le monde entier : Amérique du Sud, Taiwan, Chine… 5 millions d’abeilles disparaissent en 48h en Croatie. Des mortalités inexpliquées sont observées à travers toute l’Europe.
mourir… Depuis 2006, aux Etats-Unis, des disparitions soudaines et massives
d’abeilles sont observées.
A l’intérieur des ruches, aucune trace des
ouvrières, mais une reine en bonne santé, des larves viables et une poignée de
jeunes ouvrières affaiblies: C’est le syndrome d’effondrement des colonies
(CCD).
Les pertes peuvent atteindre jusqu’à 90%. Globalement, 36% des colonies meurent chaque année depuis 2006 et un total de 35 états du pays est touché. En 2007, des effondrements s’observent dans le monde entier : Amérique du Sud, Taiwan, Chine… 5 millions d’abeilles disparaissent en 48h en Croatie. Des mortalités inexpliquées sont observées à travers toute l’Europe.
Le Mystère de la disparition des abeilles enquête sur les
différentes causes possibles de ces disparitions : des pathogènes inconnus, les
pesticides, les OGM, etc. Une piste suivie est celle du Varroa destructor, un
acarien qui se fixe sur le corps des abeilles pour lui pomper le sang. En
abaissant leurs défenses immunitaires, il transmet de nombreux virus. Mais le
varroa pose problème depuis une trentaine d’années et ne peut être seul
responsable du CCD…
différentes causes possibles de ces disparitions : des pathogènes inconnus, les
pesticides, les OGM, etc. Une piste suivie est celle du Varroa destructor, un
acarien qui se fixe sur le corps des abeilles pour lui pomper le sang. En
abaissant leurs défenses immunitaires, il transmet de nombreux virus. Mais le
varroa pose problème depuis une trentaine d’années et ne peut être seul
responsable du CCD…
Les études scientifiques ont montré que plusieurs facteurs
étaient à considérer. Les interactions entre ces différents facteurs amplifient
fortement leurs effets. Impossible d’incriminer les seuls pesticides, mais il
semblerait qu’à des niveaux indétectables, les pesticides néonicotinoïdes
affaiblissent encore l’immunité des abeilles. Ainsi, combinés à un virus, ou à
un champignon, les effets de ces produits pourraient être multipliés. Est-ce là
la réponse à l’énigme ?
étaient à considérer. Les interactions entre ces différents facteurs amplifient
fortement leurs effets. Impossible d’incriminer les seuls pesticides, mais il
semblerait qu’à des niveaux indétectables, les pesticides néonicotinoïdes
affaiblissent encore l’immunité des abeilles. Ainsi, combinés à un virus, ou à
un champignon, les effets de ces produits pourraient être multipliés. Est-ce là
la réponse à l’énigme ?
Un tiers de notre alimentation dépend directement de l’activité pollinisatrice des abeilles. Leur destruction menace cette alimentation et surtout la quasi-totalité des fruits et légumes.
Ainsi, la pollinisation des 300 000 ha d’amandiers californiens nécessite chaque année 36 milliards d’abeilles. Sans elles, seulement 10 kg d’amandes sont obtenues par hectare.
Mais grâce à leur travail, les rendements montent à 700 kg par
hectare. 80% des amandes du monde sont cultivées en Californie et il n’y aura
bientôt plus assez d’abeilles pour assurer ce travail. En manque d’abeilles,
des ouvrières sont importées d’Australie en 2005. Un an plus tard, le CCD
apparaît.
Faut-il y voir un lien ? Usage à outrance de pesticides, dopage des
abeilles, reines remplacées annuellement, tout le mode de vie des abeilles est
bouleversé. Dans ce contexte, les abeilles sont transportées et considérées
comme du bétail. Il s’agit d’abeilles itinérantes, transportées par camions et
servant à la pollinisation à l’échelle industrielle.
Les abeilles sont transportées d’exploitation en exploitation à travers tout le pays pour poloniser à tour de rôle amandiers, pommiers, etc. Les milieux naturels sont riches en variétés de pollen et en nutriments. Les monocultures n’engendrent qu’une seule source de pollen. Pour éviter des carences, un système d’alimentation riche en protéines, graisses, vitamines et minéraux est mis en place dans les ruches.
On va jusqu’à leur donner des antibiotiques par prévention, car il n’est plus possible pour elles de s’adapter. L’agriculture industrielle a besoin de milliards d’abeilles, mais celles-ci ne peuvent survivre dans un environnement résultant de celle-ci.
Ainsi, la pollinisation des 300 000 ha d’amandiers californiens nécessite chaque année 36 milliards d’abeilles. Sans elles, seulement 10 kg d’amandes sont obtenues par hectare.
Mais grâce à leur travail, les rendements montent à 700 kg par
hectare. 80% des amandes du monde sont cultivées en Californie et il n’y aura
bientôt plus assez d’abeilles pour assurer ce travail. En manque d’abeilles,
des ouvrières sont importées d’Australie en 2005. Un an plus tard, le CCD
apparaît.
Faut-il y voir un lien ? Usage à outrance de pesticides, dopage des
abeilles, reines remplacées annuellement, tout le mode de vie des abeilles est
bouleversé. Dans ce contexte, les abeilles sont transportées et considérées
comme du bétail. Il s’agit d’abeilles itinérantes, transportées par camions et
servant à la pollinisation à l’échelle industrielle.
Les abeilles sont transportées d’exploitation en exploitation à travers tout le pays pour poloniser à tour de rôle amandiers, pommiers, etc. Les milieux naturels sont riches en variétés de pollen et en nutriments. Les monocultures n’engendrent qu’une seule source de pollen. Pour éviter des carences, un système d’alimentation riche en protéines, graisses, vitamines et minéraux est mis en place dans les ruches.
On va jusqu’à leur donner des antibiotiques par prévention, car il n’est plus possible pour elles de s’adapter. L’agriculture industrielle a besoin de milliards d’abeilles, mais celles-ci ne peuvent survivre dans un environnement résultant de celle-ci.
Il a été montré que les abeilles ont une faiblesse génétique
immunitaire et une faiblesse face à la détoxification. Elles sont pratiquement
sans défense face aux pesticides.
Si la cause du CCD n’est pas encore totalement connue, de nombreuses pistes sont à l’étude, car la disparition des abeilles serait une calamité pour l’humanité.
Les apiculteurs et leurs abeilles ont trouvé refuge dans les villes… Elles s’y
sentent mieux, meurent moins et produisent plus de miel.
immunitaire et une faiblesse face à la détoxification. Elles sont pratiquement
sans défense face aux pesticides.
Si la cause du CCD n’est pas encore totalement connue, de nombreuses pistes sont à l’étude, car la disparition des abeilles serait une calamité pour l’humanité.
Les apiculteurs et leurs abeilles ont trouvé refuge dans les villes… Elles s’y
sentent mieux, meurent moins et produisent plus de miel.
L’enquête menée par Mark Daniels réussit à rendre avec clarté
un problème aux enjeux divers et complexes. Sa caméra fait le tour d’une
planète apicole expressive et diverse, qui doute et s’interroge.
Ce documentaire est un vrai signal d’alarme de l’état de nos campagnes et
s’interroge sur notre rôle à jouer
un problème aux enjeux divers et complexes. Sa caméra fait le tour d’une
planète apicole expressive et diverse, qui doute et s’interroge.
Ce documentaire est un vrai signal d’alarme de l’état de nos campagnes et
s’interroge sur notre rôle à jouer
dimanche 12 janvier 2020
Un voyage avec «La Cama de Abejas» - Dormir avec les Abeilles.
LA CAMA DE ABEJAS - THE BEE BED from Sandira Belia
Un rassemblement
d'amateurs d'abeilles ibériques à La Donaira, Andalousie, Espagne, où Jonathan
Powell de Natural Beekeeping Trust, guide un projet de réaménagement des abeilles
mellifères depuis 2017.
Jonathan nous a présenté «La Cama de Abejas» : « le
lit d'abeilles ».
Ce lit en bois donne à une personne la possibilité d'être en contact étroit avec les deux colonies d'abeilles vivant sous le lit, ressentant leurs vibrations et entendant leur son.
Un «couvercle» se ferme sur la personne pour créer de l'obscurité et un espace protégé.
Ce lit en bois donne à une personne la possibilité d'être en contact étroit avec les deux colonies d'abeilles vivant sous le lit, ressentant leurs vibrations et entendant leur son.
Un «couvercle» se ferme sur la personne pour créer de l'obscurité et un espace protégé.
J'ai vécu une expérience personnelle dans
le lit des abeilles:
Une fois que l'obscurité m'entourait et que je me connectais
aux abeilles, je me sentais flotter dans un ventre.
Mon être tout entier était à l'écoute des vibrations douces des abeilles. J'ai fait partie de la ruche. Tous les sons se produisant à proximité - un toucher doux de la structure en bois, un pas attentionné dans l'herbe sèche - m'atteignirent avec une intensité écrasante.
Mon être tout entier était à l'écoute des vibrations douces des abeilles. J'ai fait partie de la ruche. Tous les sons se produisant à proximité - un toucher doux de la structure en bois, un pas attentionné dans l'herbe sèche - m'atteignirent avec une intensité écrasante.
Des flashs sont venus sur la façon dont les abeilles
ressentent le son.
J'aurais pu y rester des heures…
J'aurais pu y rester des heures…
Merci Jonathan, d'avoir inspiré et facilité cette rencontre
nourrissante.
Merci, Manfred, bénévoles et personnel de La Donaira qui ont
donné naissance à ce lit d'abeilles.
Annelieke van der Sluijs
vendredi 10 janvier 2020
Happy Apiculteurs - Lozère (48) Reportage KWZ tv Lozère
Happy Apiculteurs - reportage en Lozère - KWZ tv Lozère sept 2019
Présentation et découverte de l'Apiculture en compagnie de deux apiculteurs amateurs en Lozère.
Présentation et découverte de l'Apiculture en compagnie de deux apiculteurs amateurs en Lozère.
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