samedi 8 février 2020

JUSTIN BLAIZ SOUS NOS YEUX. CD

Justin Blaiz ; groupe de chanson française.
Nous voulions vous faire partager une de nos chansons sur la disparition des abeilles.

vendredi 7 février 2020

Les abeilles volent au secours des éléphants





Des ruches pour protéger les éléphants ? 
Une idée de génie testée au Kénya




En Afrique de l’Est, on teste une bien étrange manière de
protéger les éléphants des conflits avec les villageois des zones rurales.
L’alliée de taille de ce projet hors du commun n’est autre que l’abeille !


Quand on évoque l’extinction des éléphants, on pense
immédiatement au braconnage. Il existe pourtant une cause cependant moins
connue mais tout aussi problématique. Au Kenya, de nombreux éléphants sont tués lors d’altercations entre les villageois des régions rurales et ces animaux qui traversent les champs et s’approchent des habitations.

Parfois, ce sont les 
villageois eux-mêmes qui perdent la vie dans ces confrontations. À la vue de la taille de l’espèce, placer des hautes grilles serait inefficace et couteux.
La 
zoologiste Lucy King va trouver une solution naturelle favorable aux éléphants comme aux communautés locales : l’abeille.



Le mythe est réducteur, les éléphants n’ont pas peur que des
rongeurs. Ils craignent surtout les butineuses et leur dard. Pour cause, la
peau à l’intérieur de leur trompe est vulnérable aux piqures d’insectes. Par
réflexe primitif, le simple bruit d’un essaim d’abeille suffit à les faire
fuir.
Partant de ce constat, Lucy King a imaginé un système de « grillage »

invisible à base de ruches. Placées à dix mètres d’intervalle, les abeilles
encerclent les champs habituellement visités par les pachydermes en bordure de
forêts.
Si un spécimen s’approche trop près d’une ruche ou la percute, l’essaim

s’active dans un bruyant nuage qui fait fuir l’animal vers son milieu naturel.
Les éléphants éviteront probablement à l’avenir ces zones à risque et les
habitants se voient protégés sans devoir faire usage de la force.


La Beehive Fence fut testée dans 3 régions rurales du Kenya
avec un taux de fuite de 80%. La vie quotidienne des communautés accueillant le système changea immédiatement. Non seulement les récoltes sont protégées sans faire de mal aux éléphants, éliminant les conflits potentiels, mais les paysans vont également pouvoir augmenter leurs maigres revenus grâce aux abeilles.

D’une part, car ces insectes jouent un rôle central dans la bonne santé de la
biodiversité et des récoltes. D’autre part, car le miel récolté peut être
consommé et vendu localement.

À ce jour, l’Elephant and Bees Project est testé dans d’autres
pays africains, du Botswana au Mozambique en passant par la Tanzania, l’Uganda et le Sri Lanka. Estampillé « elephant friendly », le miel unique qui en
découle ne suffit cependant pas à étendre le programme.

L’organisation propose 
donc à chacun de devenir un apiculteur numérique à travers une campagne de financement participatif. Les fonds serviront aux communautés pour agrandir le projet et s’équiper pour recueillir leur miel.

Véritable succès, le projet est soutenu par divers partenaires de poids dont l’Université d’Oxford, Save The Elephants, et le fond de conservation animalier Disney. 

Un exemple remarquable d’utilisation 
circulaire des forces de la nature pour protéger plusieurs espèces et faire vivre les communautés locales.



Source : thisiscolossal.com / nagonthelake.blogspot.be /
Toutes photographies à la discrétion de elephantsandbees.com












mardi 4 février 2020

Une espèce d’abeille longtemps disparue en France a refait surface dans la drome !





Les abeilles font partie des créatures les plus précieuses car elles jouent un rôle clé dans l’épanouissement de la nature.
Elles sont malheureusement menacées par l’urbanisation, l’agriculture industrielle et le changement climatique, certaines espèces frôlant carrément l’extinction.

Tout n’est cependant pas noir car il arrive que de bonnes nouvelles inattendues ravivent l’espoir chez les défenseurs de la nature.
C’est ce qui est arrivé en France, dans le département de la Drôme : une espèce d’abeilles que tous pensaient avoir disparu du territoire est de nouveau réapparue, près de 5 décennies plus tard.
Il s’agit de l’abeille maçonne des hangars, aussi connue sous le nom de chalicodome des hangars. Alors que tous ne s’y attendaient pas du tout, des experts ont retrouvé des colonies entières de ces petites créatures dans le pays Diois.



C’est Philippe Haeringer, un géographe retraité qui a fait l’incroyable découverte dans le petit village de Saint-Roman, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Die. Il a trouvé plusieurs nids d’abeille maçonne des hangars sous le toit d’un transformateur électrique.

Il s’agit d’une découverte vraiment importante car comme l’explique Philippe Haeringer : « Cela va à contre-courant des alarmes qu’on reçoit sur la disparition des abeilles et de toutes les espèces qui butinent. Ça redonne du courage. »

Le géographe n’est pas le seul à qui la réapparition de l’abeille maçonne des hangars a redonné courage.
Vincent Albouy, ancien attaché au Muséum national d’histoire naturelle et actuel coordinateur d’une étude sur les abeilles mellifères sauvages à l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), s’est également déclaré ému par la découverte : « Quand j’ai vu les nids, j’ai ressenti une certaine émotion.
Ça m’a aussi fait beaucoup de bien parce qu’on accumulait les mauvaises nouvelles pour les insectes depuis des années. »




dimanche 2 février 2020

Festonnage: pourquoi les abeilles le font ?


Festonnage: pourquoi les abeilles le font ?

Feston: comment la disposition des abeilles et la construction du peigne
Avez-vous déjà vu un feston ruban d'abeilles accroché ensemble, « mains dans la main », entre les cadres? Avez-vous entendu parler du «festonnage» ?
Le mot feston se réfère généralement à des fleurs ou des tissus qui sont liés de manière lâche avec du ruban et s'étendent entre deux points.
Ainsi, lorsque nous disons que les abeilles festonnent, nous voulons dire qu'elles sont liées les unes aux autres en s'accrochant aux jambes de l'autre pour former une longue ligne ou un ruban d'abeilles, atteignant  parfois la taille complète d'un cadre.

Elles peuvent utiliser leur propre corps pour traverser des zones en se tenant la main, en quelque sorte, avec d'autres abeilles.
Les six pattes des abeilles ont en fait des coussinets et des crochets. Chaque jambe a une paire de crochets hameçon qu'elles peuvent utiliser pour tenir sur les crochets d'une autre abeille.
Un feston d’abeilles a souvent une seule couche d'épaisseur et le design est ouvert et aéré.


Pourquoi le feston des abeilles?
Les apiculteurs ont de nombreuses explications à ce comportement. Certains disent que les abeilles «mesurent» la distance entre les cadres, certains disent que la structure agit comme un échafaudage à partir duquel les abeilles construisent un peigne, certains disent que les abeilles ne peuvent produire de la cire qu'à partir de la position festonnée.
D'une certaine manière, ne pas savoir pourquoi ils se produisent rend les festons encore plus beaux.

Jewel Ciappio, l'un des adeptes de MyBeeLine a écrit:
«Les abeilles sont des ingénieurs extraordinaires. J'adore ça, car c'est un rappel que personne parmi nous ne peut rien accomplir seul. Il faut une communauté pour construire quoi que ce soit, alors n'oubliez pas de vous souvenir de ceux qui vous ont aidé à atteindre vos objectifs et de donner un coup de main à ceux qui ont besoin d'aide. Ensemble, nous prospérons. »

Les scientifiques sont cependant beaucoup plus septiques quant à la fonction de festonnage .
Jürgen Tautz, biologiste allemand des abeilles de renommée mondiale à l'Université de Würzburg, déclare: «La fonction de la chaîne vivante formée par les abeilles où de nouveaux peignes sont construits ou d'anciens peignes réparés est totalement inconnue.

Les chercheurs Muller et Hepburn ont étudié les festons des abeilles du Cap en Afrique du Sud. Ils ont constaté que les travailleurs d'un certain groupe d'âge produisaient la même quantité de cire que les autres de leur groupe d'âge, qu'ils fassent partie ou non d'un feston.
De plus, ils ont découvert qu'environ la moitié de la nouvelle cire provenait d'abeilles dans un feston et l'autre moitié d'abeilles ailleurs dans le nid, sauf en hiver.
En hiver, presque toute la nouvelle cire provenait d'abeilles non festonnantes.

Si vous n'avez jamais vu d'abeilles festonner dans la vie réelle , trouvez un apiculteur qui veuille bien vous montrer ça au printemps ou cet été et essayez d'avoir un aperçu de ce phénomène magnifique.



samedi 1 février 2020

LA BIODIVERSITÉ EN APICULTURE & PROTOCOLE APICULTURE VIVANTE





Une loi simple: une abeille locale unique pour un modèle apicole adapté.
L´écosystème ordonne le modèle apicole adapté à la sous-espèce locale (90 millions d’années d’évolution).
C´est le biotope de l´abeille qui décide des techniques apicoles pouvant être appliquées.

Ces techniques sont déterminées à partir d´études sur la biométrie, la taille des cellules, la dimension des ruches, les biorythmes, la régulation de la thermie, la chronobiologie de l´environnement…

Or en ne respectant plus les besoins biologiques des sous-espèces, l´apiculture dite conventionnelle impose aux apiculteurs des pratiques contraires à la vie de la colonie et de l’abeille.


Ces pratiques dénaturent l´essence des produits de la ruche et participent à la mortalité des colonies par :

Une augmentation du stress des abeilles (sous-insémination, sur-récolte, nourrissement, cheptel trop important sur une zone de butinage…).
Une fragilisation du système immunitaire de l’abeille et la contraction de maladies (dimensions des ruches, mixité des « sous-espèces » inadaptée…).
Des traitements de synthèse, des matériaux non appropriés mais aussi par la rémanence des molécules chimiques imposées.
Pourquoi est-il fondamental d´opérer selon les lois de la nature ?
Tout projet en apiculture qui greffe un modèle et des pratiques apicoles exogènes à l’écosystème est à terme voué à l’échec. Il interfèrera sur les abeilles et la flore locales et aura des conséquences négatives sur les deux.

Les colonies sont extrêmement liées à leur biotope, elles en tirent leur substance et permettent à celui-ci sa pérennité.


Les experts de l´AEAV sont toujours partis de l´étude du biotope de l´abeille pour ensuite mettre en place le modèle apicole correspondant aux spécificités de la sous-espèce.

Depuis 1980, les experts de l´AEAV ont étudié et travaillé avec les sous-espèces suivantes :
L´abeille scutellata au Rwanda.
L´abeille adansonii au Burkina Faso et au Cameroun.
L´abeille melipona beecheii à Cuba et au Mexique.
Les différents écotypes des sous-espèces locales européennes.


PROTOCOLE APICULTURE VIVANTE
L’AEAV prône une apiculture « vivante » respectant au plus près l’insecte, la colonie, son biotope et son écosystème.
La spécificité de l´AEAV est de proposer un protocole assurant la mise en place d’une méthode complète qui permet un enseignement simple et clair de l’apiculture.

Le cœur de ce protocole :

Travailler exclusivement avec les sous-espèces d’abeilles locales propres à chaque écosystème: refus total d´importer des sous-espèces d’autres pays ou même d’insémination artificielle, véritable viol de la reine.
Appliquer des techniques apicoles conformes à la biologie des sous-espèces locales: utilisation de ruches proportionnées à la taille de la sous-espèce, au développement de l’essaim puis de la colonie.
Ces éléments sont les principes fondamentaux d’une apiculture vivante mais d´autres principes sont à respecter.

Tenir compte du potentiel utile de butinage (PUB) pour ne pas saturer l’espace d’abeilles qui pourraient se retrouver en trop grand nombre.
Laisser des réserves en suffisance pour ne pas mettre en souffrance l’abeille durant les périodes de disettes.
Ne pas pratiquer la transhumance sauf sur de courtes distances pour déplacer des colonies et les répartir au mieux.
Le respect du rythme biologique des abeilles tout au long du cycle annuel.
La non-introduction de cires étrangères à l´exploitation.
Le protocole d´apiculture vivante s´ajoute aux grands principes de l´apiculture biologique et au respect de son cahier des charges dont les éléments fondamentaux sont :

Le contrôle de la qualité des zones de butinage.
Le nourrissement exclusif au miel.
L´utilisation de matériaux naturels et de produits biologiques lors de l´ensemble des étapes (construction et protection des ruches, extraction, conditionnement, stockage du miel).
Une prophylaxie et des soins vétérinaires conformes à la certification biologique.
Le respect des normes de qualité relatives aux produits de la ruche et en particulier leur température de traitement.
Le respect de ce protocole assure une qualité optimale des produits de la ruchetant sur le plan organoleptique (conservation des huiles essentielles) que sur celui de la composition chimique mais aussi dans le respect des énergies d´harmonie que les abeilles insufflent à leur production.Des produits de la ruche de qualité sont le premier corollaire à une bonne santé et à un bien-être général des abeilles.

L’apiculture vivante tire son enseignement du passé mais elle est résolument moderne et tournée vers un avenir conscient des valeurs de chaque maillon de la vie et en particulier de ce que représente les abeilles. L’harmonie avec la nature n’est pas au détriment du financier.

Pourquoi l’apiculture vivante est rentable malgré une différence significative de récolte (1/3 de moins par an en moyenne sur dix ans)?

En voici les différents points:

Le prix de vente du miel au kilo.
Le temps consacré à une ruche.
L´absence de nourrissement.
L’absence du coût des transhumances.
L’absence d’investissement de mielleries.
Le différentiel du coût d’exploitation.
Le différentiel des heures de travail par kilo de miel récolté sans parler de la qualité de la relation à l’abeille qui n’a pas de prix.
La diminution des pertes de colonies.
La diminution pour ne pas dire l’absence de traitements chimiques même ceux obligatoires.
Tous ces paramètres mis bout à bout montrent qu’au-delà de l’harmonie qu’elle engendre,  l’apiculture vivante n’est pas, comme certains voudraient la confiner, une apiculture de rêveur mais tout au contraire une apiculture rentable.





Association Européenne d´Apithérapie




L’Association Européenne d’Apiculture Vivante (AEAV) est dédiée à l’abeille et aux apiculteurs. Être utile et à leur service, tel est son crédo.

L’AEAV propose la mise en place d’une apiculture respectueuse de l’abeille tout en étant moderne et rentable pour l’apiculteur.
Cette apiculture dite « vivante » permet d’obtenir des produits de la ruche de très haute qualité qui seront destinés aussi bien à une utilisation alimentaire que médicinale comme la tradition nous l’a toujours enseignée.
L’histoire a depuis longtemps validé les bienfaits de ces produits pour la santé mais les recherches actuelles affirment toujours plus leur potentiel.

L’AEAV a comme objectifs spécifiques :
• La préservation des sous-espèces locales.
• L’enseignement de l’apiculture.
• L’installation de ruchers d’étude et d’observation.
• La promotion de l’apithérapie.
• La protection et le développement de la flore mellifère.

L’AEAV accomplit ces missions via la mise en place :
• De projets de cooperation auprès de gouvernements et d’organismes publics.
• De partenariats de type parrainage ou mécénat (individuel, d’entreprise…).

HISTOIRE DE L'AEAV
En 1996, les Professeurs Bernard Descottes (1943-2009) et Roch Domerego créèrent l´Association Européenne d´Apithérapie, fruit de leur amitié et de leur collaboration au C.H.U de Limoges.

Durant 3 années, le Professeur Domerego a collaboré avec le Professeur Descottes, chef du service de chirurgie viscérale et transplantations du C.H.U de Limoges, et son équipe sur le pouvoir de cicatrisation du miel en chirurgie.

Le Professeur Descottes est pionnier dans l´utilisation du miel pour la cicatrisation des plaies post-opératoires et des escarres.
Il établit et appliqua pendant 25 ans un protocole d´utilisation du miel sur les plaies post-traumatiques.
La contribution du Professeur Descottes à l´apithérapie est inestimable.

Le Professeur Domerego, apiculteur depuis toujours, naturopathe, vice-président de la Commission d´Apithérapie d´Apimondia de 1997 à 2011, étudie depuis 1981 les effets des produits de la ruche sur la santé humaine.
Professeur invité permanent de la Faculté de Médecine Calixto Garcia de la Havane (Cuba), il a enseigné pendant 7 ans aux étudiants de la Faculté et supervisé plusieurs études cliniques dans les hôpitaux universitaires de Cuba.

Depuis le décès du Professeur Descottes, l´Association poursuit sa mission de promouvoir les vertus des produits de la ruche pour la santé humaine.
L´efficacité thérapeutique des produits de la ruche est fortement liée à une pratique écologique de l´apiculture. L´Association Européenne d´Apithérapie a été rebaptisée Association Européenne d´Apiculture Vivante pour élargir son champ d´action.
Cela lui permet entres autres de défendre une autre vision de l´apiculture.
Celle-ci doit être respectueuse de l´abeille, de son milieu, de ses produits, de l´apiculteur et du consommateur.